Le geste choquant de Pogacar lors d’une épreuve cycliste aux îles Canaries a été révélé : il est descendu de son vélo après seulement 20 kilomètres parce que…

Le geste « scandaleux » de Pogačar aux Canaries suscite la polémique – mais l’histoire complète est tout autre.

Ce qui fut d’abord qualifié de « geste scandaleux » par des spectateurs choqués s’est rapidement transformé en l’un des moments les plus mal compris de l’intersaison de Tadej Pogačar. Lors d’une importante compétition cycliste aux Canaries, la superstar slovène a stupéfié fans et concurrents en abandonnant son vélo après seulement 20 kilomètres – un acte qui a immédiatement déclenché une vive controverse sur les réseaux sociaux et les forums de cyclisme.

 

À première vue, l’image était choquante. Pogačar, champion en titre du Tour de France et l’un des compétiteurs les plus acharnés de ce sport, a semblé quitter la course sans prévenir. Dans une discipline qui glorifie l’endurance, la souffrance et la ténacité, un abandon si précoce a été perçu par certains comme un manque de respect envers les organisateurs, les fans et les coureurs qui s’étaient entraînés pendant des mois.

 

Mais à mesure que les détails se précisaient, le récit a radicalement changé.

 

Selon des sources au sein de l’équipe et les organisateurs, la décision de Pogačar n’avait rien à voir avec sa forme, sa motivation ou l’arrogance. Elle était plutôt motivée par un grave problème de sécurité apparu dès le début de la course. De forts vents latéraux balayant les routes volcaniques exposées rendaient la conduite à vélo de plus en plus dangereuse, surtout pour un peloton composé de professionnels, d’amateurs et de jeunes coureurs. Plusieurs incidents ont été signalés durant la première heure, dont un incident impliquant un jeune coureur qui a évité de justesse une chute dans une descente rapide.

 

Des témoins affirment que Pogačar était visiblement frustré, non pas par la course elle-même, mais par les conditions météorologiques. Après avoir brièvement consulté son équipe et les organisateurs, il a décidé d’abandonner. Loin de quitter la course en trombe, Pogačar aurait passé plusieurs minutes à avertir les autres coureurs des risques et à les inciter à la prudence avant de se retirer.

 

Un organisateur a confirmé par la suite que le Slovène avait exprimé des inquiétudes quant à la sécurité des coureurs avant même le départ, notamment en raison des vents imprévisibles fréquents aux îles Canaries à cette période de l’année. « Il ne se protégeait pas », a déclaré le responsable. « Il craignait qu’un accident grave ne survienne. »

 

Malgré tout, la réaction fut immédiate. Des vidéos de Pogačar descendant de son vélo se sont rapidement propagées en ligne, sorties de leur contexte et accompagnées de vives critiques. Certains l’ont accusé de discréditer l’événement ; d’autres ont affirmé qu’il donnait un mauvais exemple aux jeunes coureurs.

 

Pourtant, ceux qui connaissent le caractère de Pogačar ont fermement réagi. Ses coéquipiers ont qualifié son geste de « responsable, et non imprudent », rappelant son engagement de longue date pour des conditions de course plus sûres. Des fans restés après l’incident ont même rapporté que Pogačar avait continué à signer des autographes et à prendre des photos – un comportement bien éloigné de celui d’un coureur faisant preuve de mépris.

 

À la fin de la journée, ce que beaucoup avaient qualifié de geste choquant a commencé à apparaître comme une prise de position de principe. Dans un sport qui glorifie souvent le dépassement du danger à tout prix, la décision de Pogačar a relancé un débat délicat mais nécessaire : à quel moment le courage bascule-t-il dans la prise de risques inutiles ?

 

Alors que la poussière retombe aux îles Canaries, une chose est claire : il ne s’agissait pas d’un abandon. C’était un rappel que même les champions les plus endurcis du cyclisme privilégient parfois la prudence aux applaudissements, et la responsabilité au spectacle.

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