« “La tradition freine le cyclisme” : Adam Hansen se joint à l’appel audacieux de Tadej Pogačar pour remanier les Grands Tours — Le président du syndicat des coureurs soutient la proposition du champion slovène d’inverser les dates du Giro d’Italia et de la Vuelta, affirmant que de meilleures conditions météorologiques, des conditions de course plus équitables et une vision moderne pourraient transformer l’avenir du cyclisme professionnel. »

« La tradition freine le cyclisme » : Adam Hansen soutient l’appel de Pogačar à inverser les dates du Giro et de la Vuelta, déclenchant un débat majeur dans le cyclisme mondial

Un événement qui a secoué le monde du cyclisme professionnel : le président du Syndicat des coureurs, Adam Hansen, a publiquement apporté son soutien à la proposition audacieuse de Tadej Pogačar d’inverser les dates du Giro d’Italia et de la Vuelta a España. Ce soutien donne un poids considérable à un débat qui couvait discrètement depuis des années parmi les coureurs, les fans et les organisateurs, mais qui fait désormais la une de l’actualité.

 

Pogačar, jamais avare de critiques envers les traditions, a récemment déclaré que l’attachement rigide du cyclisme à l’histoire pouvait entraver son développement. « J’ai toujours dit que si l’on inversait le Giro d’Italia et la Vuelta, ce serait bien mieux », a expliqué la star slovène. « Tant pour les conditions météorologiques que pour la possibilité pour les coureurs d’y participer. » Pour un coureur qui a déjà remporté le Tour de France et la Vuelta, son avis est empreint d’expérience et d’autorité.

 

Le Giro, disputé en mai, est depuis longtemps réputé pour sa météo imprévisible et parfois brutale. Cols enneigés, pluie froide et conditions extrêmes influencent – et parfois perturbent – fréquemment le déroulement de la course. À l’inverse, la Vuelta, programmée en fin d’été, est souvent synonyme de chaleur accablante et d’épuisement. Pogačar soutient qu’inverser l’ordre des deux courses permettrait d’équilibrer les conditions des deux Grands Tours, améliorant ainsi la sécurité et incitant davantage de coureurs de haut niveau à participer aux deux épreuves au cours de la même saison.

 

Adam Hansen partage cet avis. S’exprimant au nom du syndicat des coureurs, il a souligné que le cyclisme moderne a évolué rapidement, mais que le calendrier est resté figé dans le passé. « La tradition freine ce sport », a insisté Hansen. « Nous devons être ouverts aux réformes qui améliorent le bien-être des coureurs, renforcent la compétitivité et rendent les Grands Tours plus accessibles. Modifier l’ordre du Giro et de la Vuelta pourrait constituer un progrès significatif. »

 

Son soutien constitue l’un des appuis institutionnels les plus solides que cette idée ait reçus. Au lieu d’être rejetée comme une simple fantaisie, la proposition est désormais considérée comme un sujet de discussion légitime au plus haut niveau.

 

Les réactions au sein de la communauté cycliste sont mitigées. Les puristes affirment que le charme du Giro réside précisément dans ses batailles imprévisibles du mois de mai, tandis que le rôle de la Vuelta en tant que dernier Grand Tour de la saison est profondément ancré dans son identité. Ils préviennent que tout changement pourrait remettre en cause des décennies de tradition et entraîner le cyclisme en terrain inconnu.

 

Cependant, de nombreux coureurs – notamment ceux qui ont souffert des conditions météorologiques capricieuses du Giro – soutiennent secrètement l’idée. Un Giro en plein été pourrait attirer un plateau plus fourni, rendant la course encore plus compétitive. Par ailleurs, programmer la Vuelta plus tôt dans la saison permettrait aux athlètes d’éviter les fortes chaleurs du mois d’août.

 

Les organisateurs des deux courses n’ont pas encore fait de déclaration officielle, mais des sources internes indiquent que, même si des changements structurels importants sont peu probables dans l’immédiat, le sujet devient incontournable.

 

Ce qui n’était au départ qu’une opinion personnelle de Pogačar s’est transformé en un débat d’envergure dans le monde du cyclisme, désormais alimenté par le soutien influent de Hansen. L’avenir des Grands Tours reste incertain, mais une chose est sûre : les traditions les plus sacrées du cyclisme sont remises en question comme jamais auparavant.

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