Quatre jours peuvent paraître longs en cyclisme. Cette semaine déjà, Tadej Pogačar a participé à deux sorties d’entraînement, a affronté des locaux de Kigali sur des vélos rouillés et a accueilli ses coéquipiers slovènes de course sur route au Rwanda. Il a été entouré de fans et s’est arrêté pour des selfies. Comme d’habitude. Et comme ça, la déception du contre-la-montre des Championnats du monde sur route UCI semble être un lointain souvenir.
Pogačar a terminé à seulement une seconde de la médaille du contre-la-montre dimanche dernier, après avoir été doublé par Remco Evenepoel, parti deux minutes et demie plus tard. À l’époque, le Slovène avait déclaré que ce dépassement avait été « difficile à avaler », mais quatre longues journées se sont écoulées et il est désormais impatient de mettre ce « mauvais pressentiment » derrière lui et de conserver son maillot arc-en-ciel.
« Quand je suis arrivé ici [à Kigali], je me suis entraîné deux jours sur le vélo de contre-la-montre, puis j’ai couru, et je n’ai pas trouvé mon rythme, je n’ai pas trouvé mes jambes », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse jeudi. « Après dimanche, je suis passé au vélo de route, et je n’ai plus aucun problème cette semaine. Je me suis habitué à l’environnement, à l’altitude, à la météo et à tout le reste. Je pense que maintenant, mes jambes se portent plutôt bien chaque jour. »
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