« Si je terminais ma carrière aujourd’hui, je serais plutôt content. » – Cependant, Tadej Pogacar a deux courses qu’il est déterminé à remporter.

« Si je terminais ma carrière aujourd’hui, je serais comblé » — Pourtant, Tadej Pogačar a encore deux courses à disputer.

 

Tadej Pogačar a déjà accompli plus que la plupart des cyclistes ne peuvent l’espérer, et pourtant, la superstar slovène insiste : sa flamme est loin de s’éteindre. S’exprimant avec un calme et une réflexion inhabituels lors d’une récente interview, le coureur de 27 ans a admis qu’il pourrait prendre sa retraite aujourd’hui et contempler une carrière dont il peut être fier. Mais derrière son sourire, une puissante étincelle de compétition brûle encore — deux courses qui continuent de le galvaniser, de le motiver et d’alimenter sa quête incessante de l’excellence.

« J’ai beaucoup gagné. Si je terminais ma carrière aujourd’hui, je serais comblé », a confié Pogačar. « Mais il y a encore deux courses qui me donnent envie de me lever le matin. Je n’ai pas encore dit mon dernier mot. Loin de là. »

 

D’après ses proches, les ambitions de Pogačar se concentrent sur deux objectifs emblématiques : le Tour des Flandres et le Championnat du monde de cyclisme sur route. Ce sont les deux seuls grands titres qui manquent encore à son palmarès, qui s’étoffe rapidement. Pour un athlète qui s’épanouit face aux défis, ils représentent les dernières pièces d’un héritage qu’il espère voir un jour complet.

 

Pogačar a frôlé la victoire dans les deux cas. Ses performances offensives au Tour des Flandres lui ont valu le respect du monde cycliste belge, même si la victoire lui a échappé. Son style agressif, ses accélérations fulgurantes et son audace sur les pavés ont fait de lui un chouchou du public, mais le Tour des Flandres, avec son terrain et sa tactique impitoyables, reste l’un des défis les plus difficiles du cyclisme. « C’est une course à part », a déclaré Pogačar. « C’est chaotique, c’est magnifique, et ça vous pousse dans vos retranchements. C’est une course que je veux gagner avant de prendre ma retraite. »

 

Les Championnats du monde, quant à eux, représentent un défi d’une toute autre nature : un jour, une seule chance, l’opportunité de porter le maillot le plus emblématique du cyclisme. Pogačar a déjà réalisé des performances mémorables sur la scène internationale, mais la gloire du maillot arc-en-ciel lui a toujours échappé, parfois à quelques secondes près, parfois à cause de circonstances indépendantes de sa volonté. « Le maillot arc-en-ciel… c’est le rêve de tout coureur », a-t-il confié. « J’aimerais tellement le porter un jour. »

 

Ce qui rend ces ambitions encore plus fascinantes, c’est l’équilibre que Pogačar a su trouver entre soif de victoire et gratitude. Il parle comme un homme conscient de sa chance, les pieds sur terre, mais toujours en quête de nouveaux sommets. Son entourage affirme que c’est ce mélange rare – humilité et ambition farouche – qui a fait de lui une icône mondiale et une figure emblématique du peloton.

 

Ses coéquipiers le décrivent comme un homme à la fois décontracté et extrêmement concentré, capable de plaisanter un instant et d’aborder un entraînement avec la même intensité que s’il s’agissait de l’ascension finale du Tour de France. Ses entraîneurs affirment que sa motivation n’a jamais été aussi forte, alimentée non par la pression, mais par un amour pur du sport.

 

Alors que Pogačar entame une nouvelle étape de sa carrière, le monde entier aura les yeux rivés sur lui. Il est peut-être déjà satisfait de tout ce qu’il a accompli, mais son histoire continue de s’écrire. Et avec deux courses encore en tête, les fans de cyclisme peuvent s’attendre à de nouveaux exploits de la part de l’un des plus grands talents que ce sport ait jamais connus.

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