La dernière sortie cinglante de Roger De Vlaeminck – affirmant que Tadej Pogacar « n’est même pas digne de lacer les chaussures d’Eddy Merckx » et qu’il « ne me lâcherait pas si j’étais encore dans le peloton » – a fait grand bruit, bien au-delà des frontières belges. Riccardo Magrini, un de ses anciens rivaux, s’est joint au débat, accusant le quadruple vainqueur de Paris-Roubaix de vivre dans le passé et de « passer complètement à côté du sujet ». Interrogé par QuiBiciSport, Magrini, qui a couru aux côtés de De Vlaeminck à la fin des années 1970 avant de connaître une brillante carrière de directeur sportif puis de devenir commentateur pour Eurosport, a déclaré trouver ces propos « totalement déplacés ».
« J’ai toujours eu un grand respect pour Roger en tant que coureur, et nous avions également de bonnes relations personnelles », a ajouté Magrini. « Mais ses propos sur Pogacar me semblent totalement déplacés. Comparer des époques différentes est absurde. Trop de choses ont changé : le matériel, l’entraînement, la nutrition. Merckx était Merckx, Hinault était Hinault, Pogacar est Pogacar. Point final. »
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