Tadej Pogačar serait sur le point de boycotter la « Pride Night » de l’UCI, un débat de plus en plus vif au sein de la communauté cycliste.
Selon des informations non confirmées circulant dans le milieu cycliste, le champion du monde en titre Tadej Pogačar aurait annoncé son intention de boycotter la prochaine « Pride Night » de l’Union Cycliste Internationale (UCI), un événement visant à promouvoir l’inclusion et la diversité dans le sport. La star slovène de 26 ans, largement considérée comme l’un des plus grands coureurs de sa génération, aurait tenu une remarque cinglante : « La piste devrait être un lieu de compétition, pas un défilé de mode. »
Bien qu’aucune déclaration officielle n’ait encore été faite par Pogačar ou son équipe, UAE Team Emirates, cette prise de position a déjà suscité de vifs débats, tant au sein du monde cycliste qu’en dehors. Ses partisans affirment que Pogačar, athlète acharné et déterminé, a parfaitement le droit de soutenir que les événements cyclistes doivent rester axés sur le sport. Les critiques, cependant, affirment que son prétendu boycott risque d’aliéner les fans et de compromettre les efforts plus larges visant à promouvoir l’inclusion au sein de la culture traditionnellement conservatrice du cyclisme.
L’initiative « Pride Night » de l’UCI s’inscrit dans une campagne plus vaste visant à mettre en avant la diversité et à encourager la visibilité des athlètes et supporters LGBTQ+. Programmé pour coïncider avec les grandes courses du WorldTour plus tard cette saison, l’événement a été salué par les groupes de défense des droits comme une avancée dans la lutte contre les barrières au sein du cyclisme professionnel.
Pogačar, cependant, n’est pas étranger aux controverses. Il y a quelques années, il a été critiqué pour avoir refusé de participer à un défilé de soutien au mouvement écologiste, affirmant à l’époque que les athlètes ne devraient pas être contraints de participer à des manifestations politiques ou sociales. Sa décision présumée concernant la « Pride Night » semble cohérente avec cette position, suggérant qu’il considère ces initiatives comme des distractions à la performance sportive.
Les initiés du cyclisme sont divisés. Certains coureurs ont discrètement exprimé leur sympathie, convenant que le sport ne devrait pas être confondu avec des enjeux sociaux. D’autres, en revanche, estiment que la position du Slovène, si elle se confirme, pourrait nuire à son image et influencer les jeunes fans qui le considèrent comme un modèle.
Le moment de ces informations est particulièrement sensible. Pogačar traverse actuellement une période charnière de sa carrière, après avoir défendu son titre mondial sur route grâce à une attaque solitaire longue distance record à Kigali. Sa notoriété internationale n’a jamais été aussi grande, et sponsors, fédérations et fans suivent de près ses actions, sur et hors du vélo.
L’UCI n’a pas encore commenté ces informations, mais devrait réaffirmer son engagement envers le programme « Pride Night ». Des groupes de défense des droits ont quant à eux exhorté Pogačar à reconsidérer sa décision, soulignant que sa participation enverrait un puissant message d’unité dans un sport qui s’efforce de moderniser son image.
Pour l’instant, le monde du cyclisme attend une déclaration officielle de Pogačar. Qu’il confirme le boycott ou clarifie les rumeurs, sa réponse suscitera très certainement de nouveaux débats sur l’équilibre entre compétition, inclusion et l’évolution du rôle des athlètes dans le discours social.
Ce qui est certain, c’est que le champion slovène se retrouve une fois de plus non seulement à la une des journaux pour sa domination du cyclisme, mais aussi au cœur d’un débat culturel plus large qui transcende le sport.
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